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Trek dans le parc national d'Isalo
Madagascar est un véritable sanctuaire pour la faune et la flore. Il était donc difficile lors ce premier voyage de passer outre ces trésors du patrimoine malgache. Les rencontres, toujours au cœur d’un voyage à Madagascar. Direction le parc national d'Isalo (à prononcer Ichal) et ces 815 km2. Il englobe la partie nord du massif de l'Isalo (même grès que celui du massif du Makay), fortement érodé qui abrite de grandes prairies herbeuses, de profonds canyons et des oasis où la végétation se développe de façon exubérante. Les grandes prairies herbeuses sont le fruit d'une intense activité humaine pour le besoin des troupeaux de zébus. La majeure partie du parc a été régulièrement brulée pour provoquer une repousse des jeunes herbes, plus tendre et favoriser ainsi l'engraissement des bovidés. Depuis la création du parc en 1962, toute activité humaine a été interdite, la forêt se reconstruit peu à peu, sous la forme de Tapia ou de Pachypodiums et Aloès dans les zones les plus sèches. Un élément végétal attire vite le regard, ce sont les Pandanus. Plante tropicale qui est surtout un indicateur de la présence d'eau. Mais pas sous n'importe quelle forme, elle est essentiellement en surface. Un repère parfait dans cette zone où la température peut grimper en l'absence de vent... Les feuilles de Pandanus servent aussi à la confection de panier et les troncs à la construction, une plante miraculeuse finalement... Vous retrouverez les Pandanus éparses dans des flaques d'eau qui n'incitent pas à sa consommation (cette eau " dépanne " bien souvent) , mais aussi sous la forme de véritables forêts si l'eau coule en abondance comme à la cascade d'Ankotrakotraka. Contrefort d'Isalo. Le décor est posé, ne manque plus que l'humain. Je pense qu'il aurait été tout à fait possible d'inclure les éleveurs dans le programme du parc. En effet, l'apport financier du tourisme local aurait très bien pu devenir un complément de rémunération pour tous les éleveurs à qui l’on aurait interdit la pratique du brûlis. Ce qui aurait permis un développement harmonieux de l'homme et de son milieu. Mais la décision prise n'a pas été celle-ci, ne passent plus que les touristes et quelques rares voleurs de zébus. Les touristes, le mot est lancé... Et bien il faut admettre qu'ils ne sont pas bien nombreux. Évidemment en périphérie il y a beaucoup plus de monde, mais si vous partez pour 5 jours, alors vous avez tout le parc pour vous seul... pourquoi s'en privé. Comme pour le massif du Makay, l'eau a joué avec le grès, découpant, érodant, creusant, entaillant cette roche tendre pour le plaisir du trekkeur. Il ne reste plus qu'à suivre les flèches pour ne pas perdre son chemin. Mais attention pas n'importe quelles flèches, celles de l'Isalo Raid, un raid qui parcourt le massif sur 96km, à boucler en moins de 36h00. Mais quand vous voyez la difficulté du terrain, vous vous demandez bien comment ils font. Après le feu de brousse, tout repousse... Pour nous ce sera à pied, le tout dans un paysage grandiose, où l'eau est moins présente que dans le massif du Makay, mais qui permettra tout de même de profiter de bons moments de détente après de nombreuses heures à arpenter le massif. Camp, après une bonne journée de marche. Un massif d'une grande diversité qu'il faut découvrir, sans se limiter aux petites excursions classiques, mais bien au travers d'un trek plus ambitieux... à coupler avec la navigation en pays Vezo (par exemple...). La suite dans la galerie photo, ICI. Laurent Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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