Ethiopie: retour à Lalibela

Je n'étais pas revenu à Lalibela depuis 3 années. La structure de protection des églises est en place, ce qui donne un " look " assez futuriste à cet ensemble architectural unique.
Creusées dans le tuf volcanique fin XIIième début XIIIiéme siècle, les ingénieurs de l'époque n'avaient pas envisagé le travail de l'érosion quelques 800 ans plus tard.






Bien entendu cela ne va pas plaire à tout le monde, mais le mélange des styles est intéressant. Il y a certainement quelques améliorations à apporter, mais dans l'ensemble cela ne dénature pas ces églises.

Étant donné le peu de modernisme au sein de ce clergé, qui se caractérise par une liturgie ancrée dans un passé semble-t-il immuable, une sévère bataille a certainement déjà  du  être livré  pour arriver à ce résultat.



A vous de juger...


La question que l'on a en tête est la pérennité du revêtement clair qui coiffe la structure. En effet son éclat d'une blancheur immaculée (un classique dans cet environnement...) a déjà tendance à jaunir un peu.





Par contre le système d'évacuation de l'eau de pluie par de grands tuyaux en plastique blanc, n'est pas du plus bel effet. Et que dire des réservoirs en métal pour récupérer cette fameuse eau?

Au fait, si elle est récupérée sur le site devient-elle " sainte " automatiquement?

A creuser...






Ces questions ne semblent pas être au centre de toutes les réflexions du moment.






En attendant d'y retourner, voici une petite vidéo d'une cérémonie du matin au cœur même de l'une de ces églises, celle de Bete Medhane Alem.



Laurent