Trek corridor forestier (Madagascar) - Jour 8 Laurent | ||
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Trek corridor forestier (Madagascar) - Jour 8 LaurentDéjà 8 jours de trek…nouvelle équipe.La RN 25 sépare très nettement le trek en deux parties. A partir de là, les arbres du voyageur sont omniprésents. Ils ont une influence indéniable sur l’habitat, les toits sont en feuilles et les murs s’articulent autour du segment rigide de la feuille. Il ne reste plus qu’à y ajouter quelques troncs pour rigidifier un peu l’ensemble et surélever le tout sur pilotis. Une seule grosse rivière à traverser, en pirogue, avant de poursuivre par de bons sentiers. Tout semble d’une grande facilité par rapport à la forêt des jours précédents. Le chemin suit un réseau dense de crêtes où s’alternent manioc, champs d’ananas, rizières et cultures vivrières. Quelques futurs hameaux ont colonisé les fonds de vallées, profitant de cet espace plat pour y développer de grandes rizières. Les ananas sauvages (rouges et petits) ne sont pas de saison. Il faut attendre janvier-février, il ne reste que les vestiges passés. Nous ne consommons que ceux appelés à " contre-saison ", mais ils sont délicieux. Les caféiers deviennent omniprésents à l’entrée des villages. Clin d’œil à la présence française, ce robusta, même s’il est mal entretenu est recherché pour son goût léger. Nos nouveaux porteurs en préparent le midi, en guise d’apéro…pas de refus. La forêt dense est cloisonnée sur les hautes crêtes, mais pour l’instant nous évoluons au cœur d’un enchevêtrement de villages. Ce midi : omelette, tomates, oignons, pain, fromage, banane pour la pause au bord de l’eau… un vrai festin. Mais il faut repartir, démarrage dans les haies d’ananas sauvages et les fougères où nous rattrapons un groupe de porteurs. Un commerçant les a engagés en prévision des ventes de la fête de l’Indépendance (j-5). Huiles, tomates… et toujours ce petit poste de musique que les adolescents transportent avec eux. C’est foutu pour les lémuriens. La déforestation, dans toute son ampleur, nous apparaît après un petit col. Les arbres sont abattus, de grandes allumettes gisent au sol. Ils seront débités pour la construction, le chauffage et le charbon. La place laissée vacante sera bientôt convertie en champs de riz de montagne puis de maniocs, jusqu’à épuisement des sols. Il faudra alors bouger à nouveau et recommencer un nouveau cycle... Le soleil perce les nuages, le vert terne de la journée devient éclatant, je me laisse happer par les photos du village et les portraits que les villageois souhaitent voir apparaître sur l’écran de l’appareil. Ce village sera celui pour la nuit. Nous montons les tentes à l’intérieur d’une maison traditionnelle Tanale, seulement la moustiquaire pour éviter les puces, mais surtout pour la faire sécher. Cette maison est appelée Tranobé (que l’on prononce Tchangbé, ne me demandez pas pourquoi...)… Même si la structure des maisons a changé, elles sont toujours aussi proches les unes des autres. On sait vraiment tout ce qui se passe chez les voisins. Mais il faut être heureux de ce voisinage. En temps normal les Tanales vivent espacés les uns des autres. Ils se déplacent au gré du défrichage et de la saison du riz. Les villages sont pratiquement vides d’habitants et d’animaux. Alors qu’à l’époque de la fête nationale, le village retrouve toute sa gaieté pour 15 jours. Tout le monde prépare les festivités du 26 juin. J’ai du mal à imaginer ce lieu de vie désert, alors qu’aujourd’hui ce n’est que sourires dans une explosion de couleurs. Fin du jour 8... Jour 9Laurent Bonus :C'est tout, pour aujourd’hui... ;-)Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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