Trek Tsingy Bemaraha 2015 - partie III/III - Le plateau | ||
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Trek Tsingy Bemaraha 2015 - partie III/III - Le plateauTroisième et dernière partie... Nous voici au cœur de ce trek de reconnaissance. La première partie était plus ou moins connue, la seconde ne posait aucun souci, mais la troisième était plus problématique. Pas de cartes, peu de renseignements, mais le besoin d'aller découvrir est tout de même le plus fort. Direction l'une des rares failles qui permet de monter sur le plateau de Bemaraha. Il en existe plusieurs, mais les porteurs refusent de passer par une autre que celle-ci. Il faut savoir que nous sommes dans la zone rouge pour ce qui est du Dahalo, donc personne ne veut prendre le risque de se retrouver nez à nez avec les voleurs. Pour les touristes, c'est plus simple, nous ne les intéressons pas. Dans la théorie, c'est assez évident :
Mais la réalité est tout autre. Il y a bien de nombreux points de vue pour retrouver des Tsingy, mais la majeure partie est impénétrable. Vous voyez la roche, mais impossible d'y accéder. Les porteurs qui nous accompagnent sont bien de la région, mais connaissent assez mal notre itinéraire. Il faut donc de temps à autre trouver un pisteur qui nous fera progresser dans la bonne direction. Ce n'est pas toujours chose facile, il n'est pas aisé d'expliquer ce que nous voulons visiter. Ici, un chemin sert à aller d'un point A à un point B, et ce dans un but précis. Trouver un pisteur relève souvent du parcours du combattant. Les tarifs deviennent prohibitifs, ils comprennent vite que vous êtes bloqués. Céder au premier prix peut vite amener à rediscuter avec tous les porteurs qui se sentiraient floués, et ce à juste titre. Se met alors en place un ballet de discussions pour satisfaire toutes les parties impliquées...Ici le temps ne compte pas... La progression se fait dans différents milieux, de la prairie aux forêts de jujubiers (avec beaucoup d'épines), de la rivière à la forêt dense, des Pandanus aux palmiers en passant par les baobabs... C'est un milieu assez riche où quelques villages subsistent. Ils ont beaucoup diminué, les anciennes concessions de tabacs et autres denrées prisées ont périclité. Les pistes et autres chemins d'accès ayant disparu, il n'était plus rentable de continuer à les exploiter. Il ne reste plus que la culture de riz, de maniocs et l'élevage de Zébus. Le zébu est au centre de toutes les discussions, beaucoup ont été voleurs, mais jurés, maintenant c'est fini. J'ai parfois quelques doutes... Il n’empêche, nous devons respecter certaines règles. Personne ici ne voit passer de Vazahas, il faut donc soit se faire discret, soit se présenter. Cela n’empêche pas de se faire discrètement encercler une nuit, afin de vérifier que nous n’étions pas là pour effectuer un vol caractérisé... Grosse ambiance le lendemain dans le village. Même en ce début d'hiver austral, la température grimpe vite. Fort heureusement, il y a des rivières un peu partout. Baignades midi et soir garanties. Elles ont toutes été bien méritées, je dois l'avouer. Et lorsque vous découvrez au bout d'une heure un jeune lémurien mâle qui vous observe depuis sa branche, vous oubliez la fatigue naissante. Mais je dois vous présenter ce qui nous a le plus surpris : les Hivokas. Hivoka est le nom local qui désigne une herbacée très vivace. Elle peut atteindre 3m et pousse en rangs serrés. La progression devient mal aisée, et l'horizon se rétrécit très vite... Il faut un temps d'adaptation pour que les pieds prennent le relais de la vue. Ce sont eux qui vous guident en suivant les sentiers que cette herbe recouvre. Lorsque vous ouvrez le chemin, il ne faut pas oublier de faire de temps à autre des nœuds avec cette herbe, pour bien spécifier quelle option vous avez prise. Il y a quantité de chemins anastomosés, un vrai labyrinthe végétal. En ce début d'hiver, elle est encore trop haute et n'a pas disparu avec les feux de brousse. Même si les premiers incendies font leur apparition dans un bruit de fin du monde. Ce terme d'Hivoka restera dans les mémoires, car c'est une découverte pour tous. Il ne reste plus qu'à traverser la forêt dense qui ceinture le plateau pour retrouver le Parc National des Tsingy et ses aménagements... Une semaine de découverte dans une région totalement oubliée des touristes... Fin du trek des Tsingy 2015...Laurent Bonus :Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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