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Google, tu ne pourrais pas nous laisser un peu tranquille, non ?Google dans l'absolu, je n'ai rien contre, une fois que l'on a compris que la marchandise c'est nous. Il ne reste plus qu'à surveiller un peu ce que l'on laisse comme traces, et puis on ne s’en sort pas si mal. Par contre, je viens de découvrir le Projet PlaNet... C'est quoi encore ce truc ? C'est tout simple, dans la théorie : Google voudrait nous indiquer à quel endroit telle ou telle photo a été prise, même pour les images dépourvues de coordonnées GPS. Déjà, que je ne comprends pas bien l’intérêt de géolocaliser les images. Ou alors comme pour mon ami Jacques Pugin, pour positionner ses œuvres. Pour les autres, non, je ne vois pas. Pour notre future période Alzheimer ? Franchement, qui se souciera du lieu exact où elles ont été prises? La région, le voyage sont pour moi amplement suffisants. Ah, si, j'en vois une utilité, pour les coins à champignons ;-)... Revenons au projet :L’équipe du Projet PlaNet a divisé le monde (terrestre) en 26 000 carrés de tailles différentes en fonction du nombre de photos prises à cet endroit.Une fois ce quadrillage créé, l’ordinateur analyse une immense quantité d’images déjà géolocalisées et les place dans ces cadres déjà créés. Pour arriver à " éduquer " la machine, la quantité de données doit être importante : ici on parle de 126 millions d’images dotées de coordonnées GPS. Certains me diront, ouah, super. On va pouvoir tout savoir et où sont prises les images. Oui, super, mais j'ai bien peur que tout cela ne se résume qu'aux villes et lieux très fréquentés. Si je poste l'un des nouveaux cols franchis dans le Far West népalais lors de la Traversée du Yéti, je pense que le Projet PlaNet va pouvoir se gratter un moment avant de trouver l'emplacement... Donc, le Projet PlaNet va pouvoir nous donner les coordonnées GPS d'un lieu précis dans une rue. Quelle révolution, c'est tout de même super excitant une longitude - latitude, au lieu d'un nom qui invite à la rêverie. Moi, je préfère chercher un numéro dans l’impasse du Genépi plutôt que de taper :
Comme on est plus débile qu'une machine pour retenir des choses qui ne servent à rien, telles que toutes les rues du monde...Google a même mis en place un jeu en ligne baptisé " geoguessr ". A vous de vous mesurer à une machine pour reconnaitre une rue au hasard...Les gars (et filles), il faut vraiment être à la masse pour y avoir pensé. Elle est où la poésie dans ce monde, bientôt hyper formaté ? Je vois bien une autre utilité...A une époque où le selfie est le baromètre de la bêtise humaine, il devient assez rapidement difficile de se rappeler devant quel monument il a été pris...Le sujet principal étant soi-même et non ce qui nous entoure. Alors de retour à la maison, il ne reste plus qu'à demander à Google où ont été prises nos photos. La révolution, non ? J'ai oublié...Égypte ou Paris ? Heureusement, il y a le Projet PlaNet... Je vais donc continuer le trek dans les lieux les plus perdus pour ne pas être googueulisé à outrance. Car au final, ce que j'aime c'est me perdre, un peu, beaucoup...pour explorer et découvrir. Mais vous, vous en pensez quoi ? Laurent Vous aimerez peut-être ... Top
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Dominique
24 mars 2016
Oui, google est fou ! Déterminé pour des raisons stratégiques, a devenir la seule entreprise mondiale de data. Ils cartographient le globe, ils compilent tout ce qui a été écrit de par le monde, ils filment nos rues, ils identifient les visages et maintenant les paysages. Si on met de coté l’aspect « World Cie », les applications seraient nombreuses. Personnellement, j’ai hérité de quantités d’images … et il y en a beaucoup que j’aimerais savoir où elles ont été prises. J’ai passé mon enfance dans les cartes, les atlas papier qui me permettaient de m’évader virtuellement. C’est une obligation maintenant pour moi de savoir où les images que je possède ont été prises. Cela me permet de reprendre nostalgiquement mes traces, puisque je ne fais pas de trace GPS. Des amis népalais m’envoient des images. Quand elles sont géolocalisées, cela me permet, avec panoramio, de faire des comparaisons avant/après le tremblement de terre. PlaNet sera donc un outil de plus qui servira sans doute a une minorité. C’est une approche pragmatique de l'image dans son coté pratique. J’ai pris soin jusqu’alors de ne parler que d’image et jamais de photo. Nous faisons peu le distinguo en français comme les anglo-saxon le font entre « pics » et « photos ». L’image, comme renseignement, comme compte-rendu, comme vecteur d’information peut avoir besoin d’être géolocalisée. La photo, dans son acception artistique en a probablement moins besoin. De l’approche de sa propre production dépend le besoin. Pourtant, en regardant tes superbes photos du Far-West népalais, Laurent, qu’est-ce que j’aimerai savoir exactement où elles ont été prises !! Rép : Merci pour ton éclairage. Je vois que c'est un sujet qui passionne... Pour la Far-West, je préfère partir avec toi, que juste te dire où elles ont été prises..
Jean Philippe
24 mars 2016
Laurent n'oublies pas une belle jeune fille que tu prends en photo toi qui en prends bcp, tu pourrais la retrouver même au Lamphu Lapsa
Gérard
24 mars 2016
Il ne s'agit pas forcément de retrouver un endroit exact, mais de retrouver des images associées à un lieu par ses coordonnées gps. Avec le module carte (qui lit aussi les traces gpx), on peut ainsi retrouver les images dans un périmètre donné. c'est tout simplement de la gestion de base de données. Très efficace j'imagine pour le monde de la presse. Rèp : Oui, je sais. Mais en temps normal, les images prise sont assez fortes pour que je me rappelle où elles ont été prises. Je n'ai pas besoin d'être tout le temps aussi précis.
Gérard
24 mars 2016
Mais c'est très important la géolocalisation appliquée aux images, peut-être pas pour ses photos de vacances, mais j'imagine que pour un géographe, un scientifique, un archéologue... ça l'est. Et même pour ses photos de vacances, je suis bien content de les retrouver très vite plutôt que de fouiller dans des dossiers, ou bien de me souvenir du bon tag attribué (utilises-tu le module cartes de Lightroom?) Ce qui est utile et important pour l'un, ne l'est pas forcément pour l'autre. La géolocalisation est un outil parmi d'autres, à chacun de l'utiliser selon son besoin. Par contre que Google vienne s'occuper de mes images, c'est un autre débat. Rèp : c'est bien la dernière partie qui me gène... Après chacun gère ses images comme bon lui semble. Non, je ne géolocalise jamais rien, et ce module de Lightroom ne m'est d'aucune utilité. Si je veux vraiment retrouver l'endroit exact (très rare) je croise l'horaire de la prise de vue avec la trace du GPS. |
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