Black Museum - Alexandre Kauffmann | ||
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Black Museum - Alexandre KauffmannAlexandre Kauffmann vient de publier son dernier livre : " Stupéfiants ". Je ne l'ai pas encore lu...et alors me diront ceux qui suivent l'actualité, pourquoi en parler ? Tout simplement, parce qu'il m'est revenu en mémoire son précédent récit : " Black Museum ". Donc, avant de vous faire le retour sur " Stupéfiants ", je voulais vous inviter à lire " Black Museum ", si ce n'est pas déjà fait... La couverture intrigue d'emblée...en dehors du portrait d'une jeune africaine, vous avez ce petit bout de phrase avec cette flèche : " sens de la visite ". On sent d'entrée que cela risque d'être caustique, très caustique... non ? Alexandre Kauffmann nous embarque chez les nomades Hadza pour un récit désenchanté sur la Tanzanie comme vous ne la verrez jamais dans les brochures de voyages Il rejoint Lévi-Strauss avec son célèbre : "Je hais les voyages et les explorateurs." Loin des habituels clichés surannés que l'on nous propose partout, vous allez être plongé, comme l'auteur, dans la réalité du terrain. Celle de la problématique réunion de deux mondes. Celui des chasseurs-cueilleurs du bush et de la modernité galopante. Pensant trouver un Éden idyllique, il découvre des chasseurs à moitié ivrognes réclamant dollars et recharges pour téléphone mobile, avant d'aller décocher nonchalamment une flèche empoisonnée à un pauvre porc-épic passant par là... Bien entendu, en cherchant un peu, il va découvrir ce qu'il était venu chercher, une sorte de retour aux sources :
Mais, car il y a un mais...il se rend compte qu'aucune complicité ne s'est créée entre lui et ces nomades. Il découvre l'indifférence plus que le choc des civilisations, " welcome on board, man..." Le charme de ce livre " écrit cash " est bien loin de l'immense majorité de la littérature dite " de voyage ", un peu trop angélique car voulant vous vendre l'image à laquelle on s'attend. Rien ne se vend mieux que ce que l'on connait déjà, bizarre l'être humain, non ? Après Lévi-Strauss laissons le mot de la fin à Peter Fleming :
Moi c'est fait, je vais me plonger dans " Stupéfiants ", et je vous reviens d'ici peu pour un retour sur ce dernier... " Black Museum ", publié aux éditions Flammarion. Bonne lecture. Laurent Vous aimerez peut-être ... Top
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