Trek Val d'Aoste - Tour des Géants - Grands Combins - Jour 3 | ||
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Trek Val d'Aoste - Tour des Géants - Grands Combins - Jour 3La météo est splendide, il est 6h30, il faut vite grimper sur le promontoire au-dessus du refuge.Le panorama est large, en dehors du piémont, tout n’est que montagnes. Mont Rose, Mont Blanc, Cervin, Grand Paradis, grandiose pour ce matin…Bien entendu tout me paraît loin, très loin, il va falloir pas mal de jours pour enchaîner tous ces géants. Un petit clin d’œil pour la course qui se déroule sur une grande partie de mon itinéraire, l’une des plus difficiles au monde : le Tour des Géants, 330km de long et 24000m de dénivelé. Il semblerait que la journée va être un peu longue, le refuge de Barma n’est pas encore ouvert et je dois rejoindre Niel pour ne pas perdre de temps. Premier col, première descente vers les lacs et bergeries qui s’enchaînent entre granit et mélèzes. La vue est dégagée, j’ai l’impression d’être pleinement dans le circuit. Les bergeries sont en grande partie occupées et les bergers sont déjà en activité. C’est un vrai plaisir de découvrir tous ces vallons sauvages où le pastoralisme n’a pas disparu. Un pied de nez à la couleuvre de la taille d’un pipeline que l’on veut nous faire avaler avec le traité transatlantique. A se demander si nos politiques visitent de temps à autre la campagne. Eh, les gars, il faut sortir de vos bureaux feutrés !!! Peu importe, pour moi ce sont à nouveau des myrtilles. J’essaie d’acheter du fromage, mais la pâte est trop jeune, il me faudra attendre. Tant pis, il ne reste plus qu’à continuer. Après la pluie, il fait un peu chaud et les sources se raréfient, il va falloir gérer. Repas et sieste au col, ainsi que séchage, je dégouline toujours autant. A nouveau, petits lacs et bergeries restaurées, mais pas en activité. Pourtant les vaches sont aux pâturages ? L’itinéraire ne suit pas la crête, mais les coupes. Au final, un important dénivelé et mes jambes qui me le rappellent régulièrement. Après chaque col, une belle descente, la journée va être sévère. Un marmotton coupe mon chemin sans bruit pendant que les adultes braillent plus haut. Les filles, on ne vous mange plus depuis un moment… Et puis, avec mon gros sac et ma vitesse d’escargot, je ne ressemble pas à un aigle, non ? Encore 2 cols, j’enfile les montées et les descentes au même rythme que je descends mes bouteilles d’eau. Enfin le dernier col, je croise deux personnes et un beau panneau indique 1h40, je suis largement dans les temps. 30 minutes plus tard, un second marque 2h00. Le coup de massue, là je vais être en retard, impossible d’accélérer, pas après les 6 premières heures et avec mon sac imposant. Il ne reste plus qu’à descendre…du moins c’est ce que je croyais. Je débusque un beau chemin qui disparaît rapidement dès qu’il me voit. Un champ de trèfles, je ne cherche pas les 4 feuilles, je suis trop cuit. J’aurais dû, les orties toutes proches me le rappellent. Le hameau apparaît, j’y serai largement avant la pluie (10’). Le refuge est magnifique, la douche réparatrice et le repas exquis. Ils sont vraiment trop forts ces Italiens au niveau de l’accueil. C’est un tout petit refuge, seulement 5 chambres et sans avoir réservé, ils arrivent tout de même à m’offrir l’hospitalité dans une pièce annexe. Le sanglier mariné aux baies de genévrier, clous de girofle et autres herbes fait exploser de bonheur mes papilles. Merci, merci, merci… A ma droite, deux gars super affutés, pour sûr le plus fin est le gagnant de l’édition 2013 du Tour des Géants…en moins de 70 heures. Il me faudra, avec l’option Combins, 24 jours, le boulet ;-). J’ai vraiment abusé, j’ai beaucoup de mal à lever les bras, j’ai les épaules mortifiées. La transpiration au bas du dos a " légèrement " créé un frottement avec le bas du sac, il va falloir que la peau se régénère. Ne vous fiez pas à ces petits soucis, l’itinéraire est vraiment intéressant. Et les jambes me direz-vous ? Eh bien, elles aussi récupèrent. Pour beaucoup, le refuge de Monica et Alberto est un havre de paix, même s’il est dans un lieu où beaucoup de monde s’adonne au repos bien mérité Le refuge manquant à Barma, c’est donc une journée très longue si l’on n’est pas entrainé… Fin du Jour 2...Laurent Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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