Far West népalais, direction le Kailash (trek)...2/5 | ||
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Far West népalais, direction le Kailash (trek)...2/5Fameuse KarnaliJe l'avais laissée en quittant le village de Dharapori pour normalement ne plus la recroiser, en dehors de Hilsa. J'avais en tête de passer par le col du Sarpe la pour rejoindre la kharka de Kit. Mais avant de partir, j'ai appris que les Chinois en interdisaient l’accès. Interdire l'accès du côté népalais de la frontière, bien étrange tout cela...non ?Il a fallu un certain temps avant d'en comprendre la raison. La kharka de Kit appartient à un village de la vallée de Limi, celui de Til. Ils avaient l'habitude de s'y rendre pour y laisser les yaks. Le cours d'eau de la Humla Karnali Nadi (petit nom de la Karnali à cet endroit) a dévié très légèrement de son cours et a " mangé " le sentier, laissant la falaise à nu, sans possibilité de passage entre Hilsa et Kit. De ce fait, troupeaux et bergers doivent passer par le Tibet et emprunter un pont pour rejoindre Kit. Les Chinois ont vite mis le holà...non mais oh, passer 4 à 500m en territoire chinois, ce la ne se fait pas. Il est donc nécessaire de passer par Yansi gompa et rejoindre Yari, village que je souhaitais éviter... Pour résumer, je dois oublier le col de la vallée du fond, puis le passage à Kit, grrr... Mais au moins, je contribue à améliorer les cartes de cette partie du Népal, c'est déjà cela. Il faut retourner un peu sur nos pas, après avoir approfondi la vallée de Phirankoph khola. Une vallée splendide qui méritera un troisième passage. Même par mauvais temps, elle est magnifique, alors quand je vais enfin y aller par beau temps... Les kharkas sont nombreuses et le lac de Syang a une couleur assez inattendu. Nous devons nous extraire de ce lieu très attractif pour remonter un vallon sans nom et rejoindre un camp hypothétique, le plus haut possible pour diminuer la journée du lendemain qui s'annonce chargée. Il est trouvé sur la dernière zone herbeuse avant d'atteindre le secteur empierré. Il faut sortir les piolets pour creuser des plateformes, si l'on ne veut pas dormir debout. La terre est meuble, les rochers plats sont en quantité, en peu de temps, un camp presque idyllique sort de terre. Les questions sont nombreuses, mais la question centrale reste : quel col pour demain ? Sur la carte, il y en a plusieurs... Un soit-disant dicton himalayen dit : " Si tu as deux chemins, prends toujours le plus difficile ".Il doit y avoir un côté philosophique, parce que dans la réalité... Mais hélas, j'aurais dû l'écouter, parce qu'à l’embranchement de deux vallées nous sommes allés au plus simple. Des traces de pas au col nous certifiaient qu'il était possible de passer par ce dernier. Mais c'était oublier que nous avions aussi les mules...grosse erreur. On ne le découvrira que le lendemain... En attendant, la montée se fait facile. La neige apparait rapidement pour ne plus nous quitter jusqu'au col. Pour nous, ce n'est pas vraiment un souci mais pour les mules c'est une autre paire de manche. En cette saison, elle ne gèle plus, même à plus de 5000m. Là où nous ne nous enfonçons pas, ces charmantes bestioles traversent littéralement sans atteindre le fond dur de la roche. Une fois enfoncées jusqu'au ventre, les membres tendus, il devient assez compliqué de les extraire de ce piège blanc. Coincées, elles attendent là, les sauveteurs...un effort intense à cette altitude. Heureusement, ce passage épineux est court et l'on retrouve rapidement un itinéraire qui convient à tout le monde. Il ne reste plus qu'à trouver un camp, rapidement, le temps a tendance à changer sans prévenir. Tout ne s'organise pas comme prévu. L'équipe avance toujours, les mules en tête de pont...je dois courir pour les rattraper avant qu'elles ne rentrent dans la gorge. In extrémis, nous trouvons un camp, la dernière parcelle herbeuse avant le torrent. Les mules, quant à elles, continuent vers le fond de la vallée. En effet cachée dans les herbes, une petite plante se développe en quantité. Elle est toxique pour les mules, elles ne peuvent donc pas rester ici, par contre nous oui... On se retrouve pour la dernière partie, celle qui rejoint Hilsa, à la frontière du Tibet (et donc de la Chine). Laurent Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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