Far West népalais, direction le Kailash (trek)...3/5 | ||
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Far West népalais, direction le Kailash (trek)...3/5Gorge, quelle gorge ?Elle est large, et les mules ne sont pas remontées, elle doit donc être praticable. Par
contre, pour trouver un sentier, le mieux est de se le créer. La gorge
se ressert de plus en plus jusqu'à devenir impraticable pour les mules.
Sauf que... Sauf que, en cette saison il reste de gros névés
qui permettent de passer d'une rive à l'autre. Sans eux point de
passages possibles pour les mules. Une chance unique que je savoure
intérieurement. Oui, cette vallée rejoint bien la vallée de Yansi Gompa
mais pour les humains pas pour les animaux. C'est donc par l'autre col,
celui le plus raide, qu'il aurait fallu passer, bon, maintenant, je le
sais... Aux alpages de Gyuthang et de Janmale, la vallée s'ouvre.Ils sont à la confluence de 3 vallons qui arrivent tous de la région que l'on vient de quitter. C'est un lieu de pâturage reposant où les animaux broutent paisiblement avant de retrouver leur lieu d’hivernage dans 3 mois. Les yaks sont nombreux, il est tôt, les fumeroles s’échappent des tentes des hommes et des femmes qui sont à l'alpage. Un petit bonjour par-ci par-là et nous rejoignons enfin Yansi Gompa. Nous nous relâchons, il est sûr maintenant que nous allons rejoindre Hilsa, et en plus à la date prévue. Quelques familles vivent encore ici. La gompa n'a pas beaucoup d’intérêt esthétique, elle est plus proche d'un chokang que d'une gompa comme on l'imagine habituellement. A partir de ce point, le sentier devient large, très large, une autoroute à troupeaux. D'ailleurs ils s'enchaînent les uns derrière les autres. Chevaux, mules, yaks, dzos et bien évidemment moutons et chèvres. Ces derniers arrivent directement de Dharapori, le premier village que l'on a quitté après Simikot. Loin, bien loin de chez eux. Il est rare d'avoir un alpage aussi excentré. Une partie du village reste sur place pour s'occuper des cultures, tous les autres sont ici pour ces fameux 3 mois de transhumance avant de rentrer en passant par un itinéraire similaire à celui que nous venons d’effectuer. Yari est dans la vallée, proche de la piste que je voulais éviter. Plus le choix depuis l'interdit de Kit. En jonglant au mieux, il est possible d’éviter la piste, même pour rejoindre le col du Nara la. Mais après l'ancien sentier a disparu, il n'est plus utilisé, il faut rester sur la piste. Le nouvel itinéraire est plus facile à utiliser, alors les grosses descentes et remontées ont été immédiatement abandonnées...on aurait fait de même, non ? A partir du col du Chor Lagna, l'ancien sentier existe, mais il est non praticable pour les animaux. La question se pose, il faut faire un choix, car la piste peu fréquentée reste en balcon et propose une vue panoramique sur la vallée de Limi... Un beau raccourci permet de plonger sur Hilsa sans suivre la piste jusqu’au bout. Beaucoup de changement en 3 ans...J'avais laissé le village d'Hilsa, avec aucune possibilité d’hébergements, je le découvre avec de multiples guest-houses. Elles ont poussé comme des champignons avec l'arrivée des Indiens qui partent en pèlerinage vers le Kailash, comme nous. Ils sont trop forts. Sauf que nos amis arrivent directement à Nepalgunj, puis prennent l'avion pour Simikot et enfin l'hélicoptère pour Hilsa. Après ce sera un transfert vers Darchen et la kora du Kailash. Avec ce niveau d’acclimatation, le taux de réussite est assez faible... Nous retrouvons donc les hélicoptères qui tournent toute la journée, avec certains jours plus de 4 à 500 personnes ainsi transportées. Si seulement j'avais une grosse tapette à hélico... Une autre nouveauté me laisse pantois...Ils ont débuté une nouvelle piste pour rejoindre la vallée de Limi. De nombreux virages pour atteindre l'ancien sentier, puis après stop...ouf, pour le trek. Les machines sont stoppées par manque d'argent. Il va falloir profiter du temps qu'il reste avant que le Far West Nord soit définitivement détruit pour le trek...c'est la vie, il faut bien désenclaver les villages perdus. Il est juste dommage que l'on ne puisse pas trouver un compromis entre développement et tourisme... De l'autre côté de la Karnali, c'est la Chine dans toute sa splendeur. Le bâtiment d’accueil est monumental, il y a une immense porte d'entrée. Alors que du côté du Népal, loin de la capitale, ce n'est qu’un lieu de transit pour les marchandises chinoises...avec de nombreuses guest-houses... La suite, au Tibet, direction le Kailash...A bientôt. Laurent Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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