Far West népalais, direction le Kailash (trek)...4/5 | ||
Traversée du Népal - Suivez les retours du Yéti... | ||
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Far West népalais, direction le Kailash (trek)...4/5Le Kailash, enfin...Nous passons la frontière avant les hordes d'Indiens pour gagner un peu de temps. La frontière est rapidement passée du côté népalais, deux douaniers sous une tente, et nous rejoignons le côté chinois. Et l'on attend, attend, attend...il y a une réunion matinale, donc il faut attendre, et attendre, allez encore un peu... Puis direction, un bâtiment tout neuf, pas encore complètement fonctionnel. Les scanners ne sont pas encore connectés, il faut donc tout sortir pour une vérification en bonne et due forme. Tout ouvrir, tout est inspecté, les téléphones sont allumés pour vérifier les images contenues, ainsi que celles des appareils photos. Garder le sourire... Si vous avez " oublié " une photo du Dalaï lama ou une petite photo du style Free Tibet, vous êtes bon pour un retour direct au Népal... Ou celui-là...;-) Les Indiens en font régulièrement les frais, fin juin, 7000 avaient déjà été refoulés. Pas uniquement pour ces raisons, mais en bonne partie... Et pour bien vous pourrir la vie, et votre karma...si une seule personne est en faute c'est tout le groupe qui est renvoyé. Juste avant nous, 80 personnes d'un seul coup ont dû franchir la frontière dans l'autre sens sans voir le Kailash... Prise d’empreintes, plein de questions puis après on demande ce que l'on pense du service. Il y a des émoticônes sur lesquelles il faut appuyer. Personne n'ose le faire, on n'a pas très envie de dire ce que l'on pense au risque de retourner au Népal... C'est parti pour le lac Manasarovar pour notre première nuit au Tibet. Petit passage au pied du Gurla Mandhata (7694m), une montagne qui me fait rêver depuis un certain temps (à suivre...). J'en profite pour écoper d'une amende, le premier jour...je suis trop fort. J'ai fait un truc interdit, il y avait bien un panneau, où tout est écrit en chinois. J'explique que le minimum serait qu'il y ait une petite traduction en anglais. Le ton monte, je refuse de payer, ils m'expliquent que je vais être renvoyé au Népal, je paye...j'adore l’accueil. A la première ville, recontrôle de tout, scan complet et rephotos vérifiées...il faut s'y faire, les contrôles seront nombreux... Les règles des Chinois évoluent régulièrement, en ce moment, impossible de camper aux bords de ce lac et interdiction de se baigner dedans... Les Indiens ne semblent pas être au courant, cela fait partie des obligations. Un certain nombre se baignent tant bien que mal dans une eau glacée, les autres transportent de l'eau sous une tente pour le faire en toute discrétion. Nous les abandonnons pour partir vers le monastère de Chiu avant de prendre la route vers Darchen et le point de départ de la kora. Les hôtels ont poussé comme des champignons, ce n'est plus trop bucolique comme point de départ. Les Indiens sont littéralement atomisés dans le hall de l’hôtel, l'altitude fait son effet...j'en ai bien peur. Ils sont toujours déguisés en " himalayistes ". Il faut les comprendre, pour beaucoup ils arrivent de la plaine où les 40°C règnent allégrement. Alors entre l'altitude et la différence de température, ils souffrent sans aucun doute. Kora complète...Notre kora (yatra pour le Indiens) débute de l'hôtel pour y revenir. Nous n'avons pas fait tout ce chemin pour tronquer cette circonvolution... Direction Tarpoche où le mât de la Sagadawa (anniversaire de Bouddha) trône fièrement avec ses innombrables drapeaux à prières. Nouvelle règle de la Chine, plus le droit de camper à Tarpoche. Je vous ai dit qu'il y a plein de nouvelles règles... Le Kailash se dévoile, et la vue à la gompa de Dirapuk reste l'une des plus belles. Mieux vaut dormir dans la guest-house de la gompa que de l'autre côté de la rivière. Une nouvelle guest-house de 200 places est en construction...ils prévoient gros pour la venue des Indiens...tant qu'on y est, la même guest-house est en construction de l'autre côté du Kailash, à la gompa de Zutulpuk. Une toute petite partie des Indiens arrivent à la gompa de Dirapuk. Seuls 20% franchissent le col de Dolma la, parfois écrit Drolma la, mais pour les Tibétains Dolma la est la traduction de Tara, il s'agit donc bien de Dolma la, je pense... Neige...Durant la nuit, une fine couche de neige est tombée. Le paysage devient plus mystérieux, plus intense. Nous dépassons un pèlerin en pleine prosternation (kyangja en tibétain). Il avance vite, 3 pas entre chaque prosternation, il ne pense mettre que 20 jours, en temps normal c'est un mois... On va rester debout...c'est mieux. Je demande s'il est possible d'aller voir depuis un point de vue, réponse habituelle, c'est interdit. C'est devenu un jeu, avec toujours la même réponse. Et en complément, il faut garder en mémoire la phrase suivante " Don't ask why...", parce que personne ne le sait. Sauf le crétin qui l’a décidé, et qui n'est pas au Tibet... Nous croisons un groupe de Bön, qui eux tournent dans l'autre sens (avec les Jaïnistes). Mais un Bön attire notre attention, on l'a déjà vu hier. Il fait partie de ceux qui font la kora en un jour, oui en un jour...plus de 50km, avec un passage à 5600m. Le col de Dolma la est rejoint, une splendeur avec ses multitudes de drapeaux flamboyants. Les Indiens à cheval arrivent, les uns derrières les autres. Ils sont cordialement congratulés pour leur réussite. Ce ne serait pas plutôt le cheval qui devrait être remercié. Parce que là, nos amis Indiens sont virtuellement présents, une grande partie de leur esprit est dans les limbes de l'altitude... Leur accompagnant, un chacun, transporte une bonbonne à oxygène (style bombe insecticide, mais avec de l'O2) ou un coussin à oxygène (comme un coussin péteur, mais en moins rigolo). En effet, après le col, il faut descendre à pied, impossible à cheval. Le vrai calvaire débute, et la descente est longue, longue, longue...surtout dans leur état. Petite pause repas et l'on peut observer une dernière fois le Kailash avant de rejoindre la gompa de Dirapuk. La kora touche à sa fin, on se retrouve pour la dernière partie, sortie du Tibet, hélas...Laurent Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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