Far West népalais, direction le Kailash (trek)...5/5 | ||
| Traversée du Népal - Suivez les retours du Yéti... | ||
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Far West népalais, direction le Kailash (trek)...5/5Tout a une fin...Dernière matinée, un stop dans un tea shop, où un bus attend les Indiens. Nous, nous finissons la kora en intégralité. Darchen est atteint et il faut le quitter rapidement pour débuter le retour vers la frontière népalaise. Nuit
dans un hôtel au milieu de nulle part...belle vue, mais rien à faire.
Ah si, allez rendre visite aux yaks qui paissent face au Gurla Mandhata.  Histoire de poisson...Le lac de Manasarovar est poissonneux, à la sortie de l'hiver ils viennent s’échouer sur les bords du lac. Ils sont récupérés par les Tibétains, ils rentrent dans la pharmacopée locale. Qui plus est, ils vivent dans un lac sacré...mais c'est réservé aux Tibétains, et ils ne doivent pas être péchés. Or, sur le toit de l'hôtel, de nombreux spécimens sèchent. Le propriétaire
nous voyant descendre du toit ne semble pas heureux de notre découverte.
Bon, cette fois-ci, il n'y a pas de menaces de renvoie au Népal :
Ouf...   La route se dirige vers Kelong, une ville au perdue en basse vallée. Nous avons retrouvé les forêts denses après 3 semaines d'altitude. Le changement est radical. Surtout que nous venons de traverser les hauts-plateaux du Tibet. Un enchaînement de paysages somptueux où les sommets frontaliers s'harmonisent avec de belles barkhanes de sable jaune, de grands pâturages envahis de yaks et de moutons, de vallées aux roches oxydées, de lacs d'altitude, de tentes de nomades...    Nomades tibétains ?Le rouleau compresseur Chinois est toujours à l’œuvre. De nombreuses maisons neuves, d'inspiration tibétaine mais avec le drapeau chinois, sont construites les unes collées aux autres dans de grands lotissements. Les maisons isolées sont abandonnées, et les tentes se font plus rares. C'est toujours le même combat perdu d'avance entre le nomade et le sédentaire. Ce dernier ne supporte pas l'impossibilité de maîtriser le nomade. Alors en l'obligeant à se sédentariser, il pense maîtriser totalement son univers... Mais si le nomadisme était en place c'est qu'il y avait une bonne raison. Les pâturages sont maigres, la mousson est bloquée et les précipitations sont faibles sur les plateaux, seule la neige de l'hiver arrosera les plantes. Se déplacer était donc une nécessité absolue. En les contraignant à se sédentariser, les troupeaux risquent de piétiner ce sol relativement pauvre. Et en fin de compte de rompre cet équilibre précaire...  Dernier contrôle frontalier, avec les mêmes attentes...ça va finir par être lassant. Un pont franchit un torrent (affluent de la Bhote Koshi Nadi)pour rejoindre le Népal. Du côté népalais, il est en très mauvais état, comme la piste que nous devons emprunter. Bienvenue au Népal. Les contrôles sont aussi présents mais moins soutenus. Je ne suis pas très coopératif, j'ai ai un peu marre de tous ces contrôles... Le dernier à l'entrée du parc du Langtang est plus intense, il faut s'y plier. Une affiche attire mon attention, " Si vous avez un drone, faites le nous savoir ", oui, mais non...  Katmandou est rejoint après un passage épique dans des ornières qui ne résistent pas à la mousson. Puis barbier (pour moi), lassi à la mangue (pour tout le monde)...et tous les plaisirs de Katmandou. Mais ça, c'est une autre histoire... Laurent  Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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Michael
11 novembre 2018
Laurent, quel délice de suivre à distance ce récit Forcement, ça donne vraiment envie de te suivre sur ces périples. Merci de nous faire partager ces moments. Rép : tu viens quand tu veux, on en parle d'ici peu. |
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