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Ski Deosai - un café sinon rien...Cette année 2022 a été un peu spéciale pour mon expédition.J'étais parti pour faire une nouvelle exploration dans le Karakorum, à une encablure du K2, et en arrivant au pied du glacier à qui j'avais donné rendez-vous, et bien, il n'y avait pas une once de neige et ce à 4300 m.  Quand je dis rien, c'était vraiment rien.Je devais donc revenir sur mes pas, avec l'aide des porteurs que j'aurai dû laisser en ce lieu. Puis retour au village d'Askole et plus bas dans la vallée à Skardu.
J'avais raté la première partie, celle au plus proche du Nanga Parbat, mais il restait toute la portion sur le plateau du Deosai. Même s'il a été parcouru de long en large par les nomades et les pasteurs des villages limitrophes, il reste tout à faire en ski.     Rendez-vous était pris, il fallait patienter à Skardu... un peu long je l'avoue, puis rejoindre le groupe à Astore, le dernier village avant la partie ski. Ce RAC n'est pas le récit de ce voyage, non, non... Mais juste un remerciement pour Pierre. Parce qu'en plus de sauver ma période ski au Pakistan, il m'a invité à partager son Précieux... son café.     Il faut s’imaginer à plus de 4000 m en train de déguster un vrai café. Pas une poudre en sachet, aussi bonne soit-elle, non du vrai café moulu. Un trésor dans ces moments d’isolement. Qu'il en soit donc remercié.Parce que tout avait mal débuté. En déballant l'ensemble la tige qui permet au café de quitter la bas de la cafetier et donc d’atterrir dans la tasse était brisée en deux. La catastrophe. Notre géo trouvetou du Pakistan n'hésita pas une seconde et sorti son matériel de bricolage dont ses petites limes. Oui, je sais, qui part avec des limes en ski ? Pierre bien évidemment... Allez, c'était parti, limage, assemblage, re-limage et c’était tout bon. Il ne restait plus qu'à déguster tout au long des jours qui suivaient.  Ne manquait plus qu'une seule chose pour que tout soit parfait : des chocolats. Ça tombait bien, on en avait. Grand Merci à Céline pour ces derniers et pour la machine à café aussi... Et entre les étrangers attirés par cette odeur si particulière et le tour des autres tentes, il en faut pas mal de café pour tenir 12 jours en autonomie. Mais rien de bien compliqué pour Pierre.  Arvi l'ami, on se revoit bientôt. Laurent  Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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