Deosai (ski) - Le retour... | ||
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Deosai (ski) - Le retour...Je suis en retard... je l'avoue.Mais, je suis sur la nouvelle version du futur site Tekenessi. J'ai donc pas mal de bugs sur la version que vous avez sous les yeux. Il devient assez compliqué de vous offrir de nouveaux retours de qualités. Exit les nouvelles galeries de photos, le retard s'accumule. Et il va falloir attendre la nouvelle version, donc pas avant la fin de l’hiver... En attendant, voici un retour sur mon voyage au Pakistan, pour être plus précis le plateau du Deosai, à une encablure de Skardu, au pied du Nanga Parbat. Pour celles et ceux qui me suivente, ce n'est pas du tout ce qui était prévu. J’avais prévu une longue balade en solo dans un coin du Karakorum. Mais comme partout, la météo est capricieuse. Donc, après un trek de quelques jours avec mon équipe, il a fallu se rendre à l'évidence, il n'y avait pas de neige pour tirer ma pulka. Pas juste pas assez de neige, non, rien de rien, et ce à plus de 4200 m. Grosse déception... J'aurais dû chausser les skis ici... pas gagné ;-( Dans un premier temps, digérer cette information. Puis retourner à Skardu et trouver une solution. J'étais au Pakistan, rentrer ? Oui, dans l’énervement c'est la première chose qui vient à l'esprit. Et après ? Un certain gâchis, je trouve. Il y avait une autre solution :
Donc, attendre qu'avec son groupe il finisse son acclimatation dans les environs du Nanga Parbat, puis les rejoindre ua village d'Astore pour découvrir une région du Pakistan qui m'était totalement inconnue. Tourner en rond, se morfondre, s’apitoyer sur soi-même puis remonter la pente et se retrouver très motivé par cette Aventure. Qui plus est, retrouver plein d'amis. La pulka pouvait à nouveau glisser dans les grands espaces. À mille lieues de ce que j'avais prévu, loin des glaciers et des sommets effilés... mais tout de même au cœur d'une ambiance particulière. La partie centrale du Desoai, dans la lumière d'une fin de journée me semble proche de ce que l'on doit trouver dans les terres polaires. Alors, bien entendu ce voyage n'avait rien à voir avec celui prévu. Mais est-ce si important ? Après avoir digéré ce contretemps, pour moi ce fût un réel plaisir que de découvrir un nouvelle région. Parce que finalement, n'est-ce pas cela le plus important, la découverte ? Le Deosai n'a pas été épargné par le manque de neige, mais au moins il était possible de se déplacer à notre guise. Les ponts de neige avaient disparu des rivières. Il a donc fallu les franchir en tenue légère, les pieds dans l'eau. Mais ne contrepartie, certains campements ont été monté dans l'herbe. Une grande première pour une exploration en ski au Pakistan. Il y a eu de nombreux sommets gravis pour prendre de la hauteur, profiter de belles descentes, mais surtout découvrir de nouveaux panoramas. Rien à voir avec ceux du Baltoro. Ici c'est le Nanga Parbat qui domine tout. Lui aussi est imposant, très imposant... On aperçoit aussi le Nun, qui lui est en Inde. Comme quoi, prendre de la hauteur est toujours la meilleure option. Et puis, cerise sur le gâteau, pouvoir observer des ours. Je vous en ai parlé dans un précédent retour, vous pouvez le retrouver ICI. La suite ?Je pense qu'il y aura bien une suite. Y retourner au printemps, là je ne sais pas. Mais partir approfondir la découverte de ce plateau durant la saison estivale, ça c'est beaucoup plus sûr. Sous quelle forme, à quelle époque... ça reste à définir. En tout cas, j'essaierai d'éviter la période des moustiques. Ils peuvent être redoutable... Laurent Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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